Comprendre l’histoire pour éclairer le présent

« Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé. » George Orwell

Pendant plusieurs décennies, les études russes en Europe occidentale ont été marquées par un tropisme russo-centrique, alimenté par des facteurs d’influence académique, diplomatique et financier : bourses, accès privilégié aux archives, invitations à des conférences en Russie. Cela a contribué à produire une vision souvent biaisée de la réalité russe, et à marginaliser des travaux critiques pourtant essentiels à la compréhension des dynamiques autoritaires contemporaines.

La guerre d’agression déclenchée par la Russie contre l’Ukraine en 2022 a brutalement mis en lumière l’ampleur du travail de sape intellectuelle et informationnelle mené par le Kremlin dans les sociétés démocratiques, ainsi que la fragilité croissante des institutions universitaires face aux pressions idéologiques. L’influence d’acteurs puissants — qu’il s’agisse de relais diplomatiques, de groupes médiatiques ou de sphères politiques — rend plus difficile l’expression d’une pensée libre, rigoureuse et lucide sur les questions stratégiques liées à la Russie, à l’Ukraine et au monde post-soviétique.

Dans ce contexte, l’Université Libre Alain Besançon a été fondée pour offrir un espace d’enseignement et de transmission réellement indépendant, inspiré par l’œuvre d’Alain Besançon, grand historien et philosophe du XXᵉ siècle, fin connaisseur de l’idéologie soviétique et de ses prolongements contemporains. Le projet s’inscrit dans une volonté de résistance intellectuelle face à la réécriture de l’histoire, à l’instrumentalisation des sciences sociales et à la désinformation systémique.

L’Université est gérée par l’association loi 1901 À l’Est de Brest-Litovsk, qui gère également Desk Russie et la maison d’édition AEBL.

Administration de l’université par le président : Philippe de LARA, la doyenne : Galia ACKERMAN, le secrétariat : Clarisse BROSSARD, le webmaster : Simon HOLZMAN.